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En conclusion de ce dossier de cartographie des controverses nous reviendront sur les étapes constituantes de notre travail de groupe, les difficultés rencontrées, les surprises etc.

 

Personne morale ? Personne physique ?

 

Au début de notre recherche, nous ne savions pas si nous devions limiter le bad buzz aux entreprises ou si nous devions intégrer les politiques et les personnes physiques. Au fur et à mesure, nous nous somme rendu compte que les personnes physiques comme Dieudonné, Yann Barthès etc (deux personnes qui ont connu un bad buzz) sont finalement des marques et “jouent dans la même cour” que les entreprises. Comme nous avons vu dans la partie des acteurs, plus la notoriété de la marque et le produit sensible, plus le bad buzz risque d’apparaitre. L’exemple de ces deux personnes nous permettent de le prouver : elle sont très connues et France et manipulent un produit sensible : l’humour.

Pour ce qui est des politiques, le bad buzz est bien présent mais il obéit bien souvent à une autre logique que celle des entreprises : en effet, les scandales politiques sont le plus souvent lancés par la presse nationale que par les réseaux sociaux alors que le bad buzz a généralement une chronologie inversée. C’est pourquoi avons peu évoqué les bad buzz politique qu’on a plutôt tendance à nommer “scandale” ou désordre politique.

 

Carte des débats :

 

Pour réaliser cette carte des débats nous avons organisé différentes ressources au sein d’un Pearltrees afin d’y voir plus clair, d’ordonner la masse d’informations et de dégager différentes branches du débat.

Nous avons rapidement était submergés par le nombre de ressources. Cependant au niveau de la controverse il a était difficile de mettre en exergue les débats : peu de gens s’occupent réellement du bad buz, en tant que fait. 90% de ceux que l’on a trouvé sur internet parle des bad buzz qui font l’actualité, sans s’intérésser à ce qu’il signifient vraiment.

Nous avons remarqué que la majorité des analystes s’intéréssant aux bad buzz étaient des professionels de la communication web. A cette étape de notre recherche, nous n’avions pas réalisé à quel point le fait que les principaux acteurs du débat soient des agences marketing avait une signification forte et n’était pas anodin. Les propos de chacun pouvant être ainsi biaisés.

 

Actuellement nous vivons une révolution industrielle et communicationelle sans précédent. De nombreuses entreprise de marketing l’ont bien compris et en ont fait leur fond de commerce, jouant sur l’ignorance des marques concernant les phénomènes de crise. En période de crise, nombreuses sont les entreprises qui comptent sur l’innovation pour gagner en productivité. Les agences marketing leur servent un discours qui les rassurent et qui vont dans leurs sens. Ce point là nous semble important pour comprendre le phénomène de bad buzz, et les enjeux liés au débat.

De façon plus générale nous avons vu l'intérêt de réaliser une carte des acteurs et une time line. Elles nous ont permis de contextualiser les débats et ainsi d’objectiver notre observation.

 

Lors de notre phase d’écriture et d’analyse nous avons pris conscience que le phénomène de bad buzz soulève une quantité d’autres controverses que nous avons rapidement abordées sans forcément rentrer dans le détail :

 

- L’impact des lobbies et des associations dans la société:

Nous avons trouvé de nombreux documents concernant le rôle des associations vis à vis des Bad Buzz…

 

- En quoi internet modifie la façon dont les entreprises communiquent

Les phénomène de crise demande aux marques de repenser leur façon de communiquer nous voyons apparaître de nouveaux métiers : community manager, content manager, responsable des projets digitaux...

 

- Les avantages et les dangers de la viralité

Le buzz et le bad buzz sont des termes pour parler de la viralité , au sens d’une information relayé très largement par les internautes. Théorie du complot, bad buzz, télé-réalité, lolcat sont des phénomènes viral qu’il est intéressant de questionner, ont-ils un interêt, ou sont-ils seulement des pollutions informationnelles ?

La controverse traitée ici nous a permis de questionner le numérique comme mode de communication, nous voyons à quel point les professionnel et les différents acteurs sont démunis, désarçonné face à la rapidité et à l’intensité des crise sur le web, il est intéressant de voir comment ce phénomène est récupéré, géré, par qui et comment. Lors de notre recherche, nous avons trouvé peu de chercheurs neutres.

 

Bien qu’ayant réalisés des thèses sur le sujet, les chercheurs les plus présents dans le débat sont tous des communicants ou des journalistes. Peut-on alors dire que notre controverse est réellement scientifique ? N’est-elle pas plutôt une discussion située entre le café du commerce et la manipulation pour vendre (ici une solution aux entreprises) ?

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