Bad buzz
Cartographie des controverses

Où se placent-ils dans le débat?
Qui sont les acteurs?
Ce premier graphique représente les acteurs présents dans chaque débat provoqué par le bad buzz. Dans un débat “pour ou contre”, aucun de ces acteur ne pourrait avoir sa place clairement définie. Leur positionnement est éminemment plus complexe puisque chaque acteur fait partie d’un groupe hétérogène et peut changer de position selon le bad-buzz.
Après un échange sur Twitter avec Jean-Baptiste Mac Luckie et Nicolas Vanderbiest nous avons regroupé les auteurs, journalistes, chercheurs en marketing et bloggueurs en une catégorie "observateurs". En effet, les limites entre ces trois catégories étaient floues, les journalistes et auteurs tenant souvent un blog et les auteurs étant souvent chercheurs.
Prenons l’exemple d’un internaute lambda que nous appelerons Erwan. Erwan est un grand amateur de Breizh Cola car la marque est bretonne et il aime montrer son appartenance à cette région. Dès que le débat tournera autour de la marque il sera le premier à la défendre car c’est un ambassadeur et défendeur de la marque, cependant, si le concurrent Coca Cola est attaqué, il pourra contribuer au bad buzz de la marque en l’attaquant ou en la caricaturant. Il en est ainsi pour chaque acteur du débat.
Pour placer les acteurs de façon visuelle, nous avons donc choisi de les positionner selon leur influence et leur utilisation positive ou négative du bad buzz :
Nous remarquons donc que la plupart des acteurs a une utilisation neutre ou positive et négative selon le bad buzz mais que les lobbies, les concurrents et les autres marques ont une utilisation positive du bad buzz. En effet, ce dernier leur permet de se faire de la publicité plus facilement, et souvent gratuite ou de faire changer les pratiques des entreprises en ce qui concerne les associations protectrices du consommateur, de la nature etc.
Les principaux influenceurs sont les internautes, qu’ils soient consommateurs ou non de la marque atteinte par le bad buzz. Pour comprendre leur positionnement aléatoires, nous avons analysé les différents bad buzz de notre timeline, ce qui nous a permis d’identifier deux facteurs d’influence sur l’opinion de l’internaute : la notoriété de l’entreprise et son produit. Plus l’entreprise est connue, plus elle s’expose a un risque de bad buzz. Plus son produit à de risques sur la santé, l’environnement, la société etc, plus le risque de bad buzz est élevé. Nous avons tenté de réaliser une matrice représentant le positionnement des internautes selon ces deux indicateurs :

Une maison d’édition Rennaise qui publie des livres a donc moins de chance qu’une entreprise telle que Coca Cola, Renault ou Nestlé de faire le bad buzz. Cependant, la maison d’édition Rennaise ne doit pas se sentir totalement à l’abri du buzz négatif.
Une mauvaise communication à moins d’impact sur l’internaute qu’un produit toxique détecté dans les produits d’une marque. Cependant, nous avons identifié quelques exceptions comme pour la marque Shalimar et sa publicité trop longue dans les salles de cinéma qui est devenue la crise la plus chère de l’Histoire du bad buzz.
Pour avoir plus d'informations sur les observateurs, passez votre souris sur la carte et cliquez sur les tags près de leurs noms